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Pôle Universitaire Léonard de Vinci |

Driss Aït-Youssef incarne le népotisme et l'incurie du clan Pasqua
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C'est dans ce contexte que la présence de Driss Aït-Youssef à la tête de l'Institut Léonard de Vinci (ILV) tient du scandale public. Cet individu d'une trentaine d'année à peine, au profil invraisemblable, malveillant et profondément sournois, ne possède aucune expérience de la fonction, ni de la gestion en général. De l'avis de tous, l'homme est notoirement incompétent
Désigné par favoritisme en récompense de services occultes, il est censé diriger cet organisme de formation créé en 2002, et qui avait comme vocation affichée, de générer des ressources dédiées à l'autonomie financière de l'Association Léonard de Vinci. La belle histoire! Nos précédents articles ont déjà dévoilé la personnalité du sujet et certains de ses états de services.

Cet homme de main du fondateur, aux méthodes de voyou, ex-caïd de Seine-Saint-Denis, aura annihilé toute possibilité à venir d'une éventuelle contribution financière de l'ILV, dont le déclin annoncé pour cause d'amateurisme et d'incurie condamne l'Association Léonard de Vinci à davantage de dépendance vis à vis du contribuable.
Le poste stratégique de président de l'Institut Léonard de Vinci, qui devait générer une contribution vitale pour l'Association Léonard de Vinci, était bien au-delà de ses capacités. Il aura sublimé le fameux "Principe de Peter" qui théorise l'incompétence humaine.
Dans la profession, les dirigeants d'établissements sont diplômés de grandes écoles, professeurs agrégés, docteurs en gestion, maitrisant plusieurs langues, etc...
Mais non, avec le pedigree peu glorieux et reluisant qu'on lui connait, c'est à la tête de l'Institut Léonard de Vinci que Charles Pasqua a imposé Driss Aït-Youssef: là réside le scandale si préjudiciable, car cette incompétence va faire des victimes.
Comment et pourquoi une telle décision a-t-elle été prise, et tout particulièrement dans un contexte si tendu et exigeant? Au titre de quelle rétribution spéciale? Seuls quelques initiés le savent.
Driss Aït-Youssef véhicule un risque d'image considérable à l'Institut Léonard de Vinci et fragilise l'Association Léonard de Vinci toute entière
Au-delà de son caractère parfaitement incongru, le placement par favoritisme de Driss Aït-Youssef à la tête de l'Institut Léonard de Vinci, tient de la provocation et présente surtout un risque d'image considérable non seulement pour l'ILV, mais également pour l'Association Léonard de Vinci dans son ensemble, et même par extension pour le Conseil Général des Hauts de Seine, car dans les faits, c'est bien lui qui finance cette mascarade. Patrick Devedjian, son président devrait en être bien conscient, lui qui avait courageusement décidé de nettoyer les écuries d'Augias, la tâche n'est pas encore achevée.
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Patrick Devedjian Président du CG92 |
Par ailleurs, c'est malheureusement une opportunité inespérée pour la concurrence aguerrie de l'Institut Léonard de Vinci, beaucoup plus vigilante, elle, sur les critères de recrutement de ses dirigeants, en général triés sur le volet. Elle ne recrute pas n'importe qui. Les parcours doivent être exemplaires et inspirants pour les recrues et la communauté toute entière.
Pour tout étudiant ou professionnel soucieux de son avenir, opter pour une école de management est un choix décisif car les alternatives sont nombreuses. Le choix d'un Master ou d'un MBA spécialisé aura des répercutions durant une vie entière, tant positives que potentiellement négatives, voire préjudiciables.
Ce n'est pas d'une simple ligne supplémentaire sur un Curriculum Vitae (CV) dont il s'agit, c'est bien la fierté d'adhérer durablement à une communauté qui est en jeu.
C'est une carte de visite que l'on vient chercher à l'Institut Léonard de Vinci et dans toute école de management; se pose bien la question de sa valeur. Pour quelles raisons accepter de s'inscrire à un programme au rabais ou entaché d'anomalies impossibles à justifier.
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Le plus important est d'adhérer avec fierté à une communauté |
Le message est même choquant, il s'oppose aux valeurs communément admises de la progression au mérite, de la recherche de performance et de l'excellence souhaitable. Oui, l'adhésion à un programme a des répercutions en termes d'image, lourdes d'implication sur une carrière professionnelle. Les nombreux classements internationaux sont là pour en témoigner.
Cela représente également un risque pour la réputation de tous les collaborateurs de l'Institut Léonard de Vinci et de l'Association Léonard de Vinci, pour les professeurs associés malgré eux à l'image sulfureuse de son président Driss Aït-Youssef. Cela n'est pas tenable d'être assimilé à des pratiques si contestables dans un tel panier de crabes. Cela peut laisser des traces indélébiles.
Non, les programmes de MBA ne sont pas des Kebabs frites
Pour tout candidat avisé, il ne s'agit surtout pas de commettre d'erreur, et de prendre le risque de devenir la risée de ses pairs et tout particulièrement lorsque l'on est à la recherche d'un emploi. Tout se sait dans le monde professionnel, les gens se renseignent, interrogent les sources fiables. Avoir choisi l'un des MBA spécialisés de l'électricien de Charles Pasqua pourrait s'avérer bien cocasse, ou triste au choix...
Le scandale de cette imposture peut éclater à tout moment dans la presse. Comment gérer cette situation tandis que toutes ses économies auraient déjà été investies dans la formation, ou que son droit à la formation serait définitivement consommé? Il s'agit bien de montants considérables allant de 10.000 à 14.000 euros.
Car dans les faits, Driss Aït-Youssef est bien le patron à l'Institut Léonard de Vinci, des MBA et Masters spécialisés marketing internet, management de la santé, des achats, de la solidarité urbaine, du contrôle du risque, de la sécurité des réseaux numériques, de l'ingénierie du commerce sur internet, de la RSE, etc…
Non, on ne commercialise pas des programmes de MBA ou de Masters comme des Kebabs frites dans la restauration rapide.
Et là encore, certaines règles doivent être respectées, et notamment la conformité à un cahier des charges, car les services de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) veillent.
Quel était donc le cahier des charges adressé à Driss Aït-Youssef par Charles Pasqua?
Qu'en pensent les services de l'Académie de Versailles rattachée au Ministère de l'Enseignement Supérieur?
Président de l'Institut Léonard de Vinci, disent-ils un peu de sérieux non!
Un système conçu pour pomper des subventions publiques sans contreparties
L'attribution de la subvention de 5.4M€ du Conseil Général du 92, au demeurant toujours très élevée compte tenu de la conjoncture économique défavorable, souligne avant tout l'échec d'une organisation qui n'aura jamais vraiment œuvré pour gagner son autonomie financière.
La "Fac Pasqua" est ainsi depuis toujours totalement dépendante des fonds publics alloués par le Conseil Général des Hauts de Seine (92). Incapable de créer lui-même les ressources nécessaires, le clan Pasqua a toujours fait preuve d'une très forte addiction aux fonds publics.
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Driss Aït-Youssef, facteur bloquant |
En cas de dépôt de bilan du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, c'est bien vers le Conseil Général du 92 et nulle part ailleurs que ces familles seraient orientées pour réclamer plus de ressources, avec des remous médiatiques difficiles à contrôler.
L'apparente incompétence des dirigeants du Pôle Universitaire Léonard de Vinci et de ses filiales est une posture parfaitement délibérée et exploitée depuis toujours. Elle aura été la règle, à de rares exceptions près. Tous tétanisés par le chef Charles Pasqua qui aura toujours exercé la réalité du pouvoir, ils se seront pour la plupart distingués, de manière très conciliante dans l'art de la dissimulation et de la simulation avec des salaires indécents aux seuls frais du contribuable. Pour certains experts, cette situation pourrait même être assimilable à de l'abus de bien social.
Un contraste saisissant avec tous les corps intermédiaires, salariés méritants de l'Association Léonard de Vinci, engagés depuis de nombreuses années dans la réalisation de leurs tâches quotidiennes, avec professionnalisme et détermination dans l'adversité. C'est l'absence de management sérieux et efficace qui aura été le plus gros handicap pour la performance de l'organisation et pour les salariés eux-mêmes.
Des solutions sciemment neutralisées et maintenues inopérantes
Nous soulignons à nouveau qu'un dispositif était censé, au moins en théorie, réduire cette dépendance: la création en 2002 d'une société commerciale spécialisée dans la formation continue à destination des entreprises, son statut est celui d'une Société Anonyme Simplifiée (SAS), c'est l'Institut Léonard de Vinci (ILV) dirigé aujourd'hui par Driss Aït-Youssef. Il s'agit d'un marché au potentiel énorme que celui de la formation continue, et notamment à proximité immédiate des sièges sociaux des grandes entreprises de La Défense.
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Amin Khiari |
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François Collineau |
Un passage de témoin peu glorieuses comme on le sait. Amin Khiari avait été débarqué sans ménagement du Pôle Universitaire Léonard de Vinci quelques mois plus tôt, pour des raisons que nous découvrirons bientôt.
La performance individuelle a toujours été perçue comme une menace au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, elle aurait pu affecter la captation de fonds publics. Quand cela prendra-t-il donc fin?
L'émergence de Driss Aït-Youssef pour annihiler l'œuvre de ses prédécesseurs
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Driss Aït-Youssef "optimisé" |
Illusionniste et beau parleur, il se fera passer dès sa désignation au Pôle Universitaire Léonard de Vinci pour le bras armé de son maître, ayant tous pouvoirs de maltraiter les salariés selon un agenda secret.
Son comportement de contremaître d'exploitation agricole, autoritaire et imbu de sa personne contribuera à détruire ce que ses deux prédécesseurs éclairés avaient construit avant lui, de nombreux prestataires et alliés historiques seront congédiés au Pôle Universitaire Léonard de Vinci du jour au lendemain. De nombreux interlocuteurs évoqueront en privé l'incongruité d'une telle présence à ces fonctions, au moment où les performances de l'Institut Léonard de Vinci devaient être salvatrices pour l'Association Léonard de Vinci, afin d'atténuer puis lever les dépendances aux subventions publiques.
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Ministère des Finances - Bercy |
Mais que craint-il donc vraiment? A-t-on des choses à cacher à l'Institut Léonard de Vinci? L'administration fiscale devrait-elle effectivement se pencher sur le dossier?.....
Le véritable patron de l'Institut Léonard de Vinci reste muet et regarde ailleurs…
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Pascal Brouaye |
Pour de nombreux observateurs, il est bien étrange de constater, que depuis sa nomination, Pascal Brouaye affiche un désintérêt marqué à l'encontre de l'Institut Léonard de Vinci, dont il ne parle jamais ouvertement nulle part. Cela est d'autant plus surprenant qu'il doit assumer la plus faible subvention de son histoire, attribuée par le CG92 pour un montant de 5.4M€. Il eut été plus que judicieux d'activer en priorité tous les mécanismes pouvant mener à l'autonomie de l'Association Léonard de Vinci. Choisissant la seule voie des subventions, comme son prédécesseur Charles Pasqua, il n'a rien fait. Comment expliquera-t-il cette grave erreur d'appréciation et de jugement?
Des conséquences potentiellement très préjudiciables
Nous le disions plus haut, l'Association Léonard de Vinci n'était certainement pas préparée à de telles restrictions budgétaires. Il n'y aura sans doute aucune contribution de l'Institut Léonard Vinci en 2013 du fait de l'incompétence de son dirigeant Driss Aït-Youssef incapable de saisir les opportunités du marché de la formation qui se chiffrent en millions d'euros, et surtout de mettre en œuvre les moyens adaptés. Les pertes de l'Institut Léonard Vinci devront être à nouveau couvertes par l'Association Léonard de Vinci, donc par des fonds publics venant du contribuable des Hauts de Seine : ce sera bien le comble absolu.
Il est d'ores prévisible que des salariés de l'Association Léonard de Vinci et de l'Institut Léonard de Vinci ont déjà à craindre la perte de leur emploi.
Ils constitueront les victimes collatérales de ce théâtre d'ombres et seront les plus à plaindre. l'Institut Léonard de Vinci aurait pu, dirigé par un vrai professionnel, générer plusieurs millions d'euros de contribution.
Quel est donc le mystère de l'ILV? Pourquoi tant de légèreté affichée des responsables!
Et pendant ce temps-là, les affaires continuent…
Pour finir, vous apprendrez avec étonnement qu'Alexandre Pasqua, fils de Pierre-Philippe Pasqua et petit-fils de Charles Pasqua, ami intime et confident de Driss Aït-Youssef tel que ce dernier le prétend, est depuis quelques mois en mission rémunérée pour récolter des fonds destinés à... SKEMA Business School aux côtés d'Alice Guilhon, brillantissime présidente de l'école de commerce domiciliée elle aussi au Pôle Universitaire Léonard de Vinci.
Alexandre Pasqua, intervient en tant que spécialiste de la collecte de fonds, il fallait oser… Alice Guilhon, Chevalier de l'Ordre National du Mérite, DEA de sciences de gestion, aura sans doute bien évalué les risques d'image que cela pouvait comporter pour son si bel établissement.
Pour information, Alexandre Pasqua a longtemps été l'un des animateurs les plus actifs du cabinet noir qui gère depuis toujours le Pôle Universitaire Léonard de Vinci avec la bénédiction de son grand-père Charles Pasqua. Eh oui, l'homme est encore dans les murs, exploitant le spectre de son aïeul. Serions-nous donc au cœur de la "92 Connection" décrite avec talent dans l'ouvrage de Jean-Paul Philippe et Noël Pons?
Driss Aït-Youssef et Alexandre Pasqua prépareraient-ils ensemble en coulisses quelque opération juteuse, par exemple la vente (à perte) de l'Institut Léonard de Vinci devenu une coquille vide, à un repreneur providentiel, sorti du panier (de crabes), et intéressé par la formation continue?
L'Association Léonard de Vinci présidée par Pascal Brouaye se privera ainsi, par incompétence et tradition népotique, d'un outil efficace qui lui aurait permis au même titre que d'autres écoles de renom avant elle, de dégager les ressources nécessaires à son développement, de soulager le contribuable, et surtout de devenir autonome. Cela n'arrivera peut-être jamais!
Les affaires sont les affaires. Wait and See...
Décidément, l'Institut Léonard de Vinci sent sacrément le soufre par la présence révoltante de Driss Aït-Youssef dans les murs, et des effluves nauséabonds se répandent dans les arcanes du Pôle Universitaire Léonard de Vinci.
Dans sa mission d'information au public, la presse nationale appréciera sans doute.
Samira Mbarek (Sociologue et journaliste)
(à suivre)
PS.: Un grand merci aux personnes toujours plus nombreuses qui nous écrivent pour apporter leur témoignage documenté afin que les valeurs, la justice et l'équité reviennent au Pôle Universitaire Léonard de Vinci.