dimanche 11 mai 2014

Le strapontin de Driss Aït-Youssef, communiste de circonstances à la Mairie de Saint-Ouen

Un nouveau Maire porteur de changement:

Nous débuterons notre propos par des félicitations adressées à William Delannoy qui vient de remporter avec panache les élections municipales du 30 mars 2014 avec 53,2% des voix. Il est désormais Maire de Saint-Ouen et Vice-Président de Plaine Commune. Le bastion communiste jusqu'alors imprenable depuis 69 ans est tombé, usé par un pouvoir qui y avait perdu son âme.

Quel superbe retournement de situation pour cet audonien de souche qui n'a jamais renoncé à combattre en faveur de l'intérêt collectif et contre les intérêts occultes de réseaux d'influences prédateurs aux multiples visages. 

Cette victoire a été obtenue à la loyale contre son adversaire de toujours, Jacqueline Rouillon, communiste historiquement soutenue par des forces aux intérêts divers. 

William Delannoy avait été victime de tant de machinations politiques, venant pour la plupart de son propre camp et impliquant d'étranges acteurs aux desseins souvent inavouables.

Une campagne efficace, vigilante pour faire tomber les masques:

C'est une campagne de proximité et de vérité qui a rendu la victoire possible, mais c'est aussi la neutralisation précoce des agents de déstabilisation habituels, et la mise à nu de dispositifs jusqu'alors déployés dans l'ombre par des officines spécialistes de la "magouille" politique. 

C'est ainsi qu'un individu, Driss Aït-Youssef, agissant en sous-marin pour le compte de Charles Pasqua avait permis, lors des municipales de 2008 et grâce à une machination tacticienne de barrer la route à William Delannoy. Pour satisfaire des intérêts occultes dans un contexte incertain, il fallait  assurer coûte que coûte la victoire du maire communiste sortant, Jacqueline Rouillon. 

Cette manœuvre s'était avérée payante car Jacqueline Rouillon fut élue de justesse et de manière inespérée avec 50,3% des suffrages dans un climat d'abstention massif. Des citoyens pleins d'espoir et avides de changement avaient été trompés sans scrupules; ils avaient été trop crédules.

Un homme averti en vaut deux:

En avril 2013, il était question de remettre le couvert; de nouvelles manœuvres similaires à celles de 2007 étaient en préparation pour soutenir et faire réélire l'équipe sortante au détriment du véritable candidat du changement, William Delannoy. Les tacticiens de l'ombre s'activaient déjà.

Notre groupe de résistance citoyenne a alors décidé de dévoiler le rôle, les agissements et les états de service de Driss Aït-Youssef, mercenaire au service de Charles Pasqua directement concerné, qui bénéficiait déjà en 2007-2008 d'une logistique et de financements exceptionnels, dans le cadre de l'éphémère liste "Ensembles pour Saint-Ouen" (EPSO). Une association (n* de déclaration: W931004110) qui avait été créé spécialement par l'individu pour faire gagner les communistes. Il ne fallait pas que cela ne se reproduise. 

L'information s'est très vite répandue auprès des internautes audoniens, qui l'ont largement relayée sur les réseaux sociaux. Ils étaient dorénavant sur leurs gardes. Grâce à une véritable mobilisation et à la vigilance citoyenne, le dispositif tactique que devait à nouveau piloter Driss Aït-Youssef n'a pu être mis en œuvre. Malgré son insistance, l'homme de Charles Pasqua a été contraint d'abandonner cette option vouée à un échec prévisible. 

Le plan B de Driss Aït-Youssef:

C'est alors que Driss Aït-Youssef rejoindra pour la première fois au grand jour Jacqueline Rouillon, qui n'ayant plus grand chose à perdre lui attribuera une 8e place sur sa liste "Tous unis pour Saint-Ouen" déjà en perte de vitesse dans les sondages. Il faut reconnaître que Jacqueline Rouillon a toujours été loyale envers ses soutiens, quelles que soient leur couleur politique ou leur saveur business. 

Ce jour là, les masques sont enfin tombés, confirmant sans aucune ambiguïté les révélations que nous faisions sur les relations contre-nature entre les réseaux de Charles Pasqua et les dirigeants communistes de Seine Saint-Denis. 

La nouvelle tentative infructueuse de Driss Aït-Youssef: 

Toujours égal à lui-même et dans toute sa suffisance, Driss Aït-Youssef se voyait déjà adjoint au maire de Saint-Ouen. 

Mais Jacqueline Rouillon a été battue, et il devra se contenter d'un simple strapontin en qualité de conseiller municipal d'opposition. Dans l'attente de jours meilleurs peut-être, il est déjà dans la place à l'écoute... 

Étrange histoire que celle de ce sulfureux Driss Aït-Youssef, homme de confiance de Charles Pasqua et de son clan, au service de Jacqueline Rouillon, élue communiste de Seine Saint-Denis. N'est-ce pas?

Le Pôle Universitaire Léonard de Vinci, une fin tragique, mais pas pour tout le monde:

Pendant ce temps le Pôle Universitaire Léonard de Vinci est soumis comme nous l'annoncions à une sanglante restructuration avec des licenciements massifs, fragilisé par une préoccupante précarité financière aggravée par le retrait du Conseil Général des Hauts-de-Seine qui refuse dorénavant de financer ce naufrage, qui rappelle celui du Titanic dont les musiciens continuaient à jouer jusqu'aux derniers instants.

Pascal Brouaye, son président est toujours dans l'attente d'un repreneur hypothétique qui ne viendra plus, après le renoncement légitime du Groupe Lauréate qui lui aura préféré à juste titre le rachat de la très saine European Business School (EBS) durant l'été 2013. Les inscriptions de nouveaux étudiants se font de plus en plus rares face aux graves difficultés de l'établissement, les familles vont ailleurs, c'était prévisible.

Driss Aït-Youssef, communiste de circonstances, est toujours placé à la tête de l'Institut Léonard de Vinci dont l'avenir est très incertain. Il reste avant tout sous la protection des dirigeants du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, Pascal Brouaye, et bien-sûr son mentor Charles Pasqua. 


Selon les candidats et ex-étudiants, une part importante des programmes de l'Institut Leonard de Vinci (ILV) ne fonctionne pas. Leur exploitation ne va pas au delà de l'effet d'annonces en  communication.

Le poste de Driss Aït-Youssef, très grassement rémunéré en remerciement de ses services, lui permet d'exister. Selon des sources officielles et publiées, l'homme perçoit plus de 7000 euros par mois, hors primes attribuées de façon discrétionnaire: quel beau salaire pour ce "Travailleur", communiste de circonstances. Le rouge lui va si bien! 

L'ILV sera sans aucun doute vendu au plus offrant avant la fin de l'année 2014 pour renflouer les caisses. Il était pourtant censé dégager des revenus destinés au Pôle Universitaire Léonard de Vinci. Mais nous aurons l'occasion d'en reparler. 

Des interrogations demeurent:

Quel est la signification réelle de l'engagement communiste de Driss Aït-Youssef? De l'opportunisme tout simplement? Nous pouvons légitiment nous poser la question, et particulièrement au moment où la transparence est réclamée par tant de français qui souffrent, face à l'adversité.

Tout le monde n'a pas la chance d'être protégé par Charles Pasqua, lui aussi toujours très loyal envers ceux qui ont déjà goutté le miel...

Samira Mbarek (Sociologue et journaliste)

Driss Aït Youssef et la liste EPSO

Pour ceux que cela intéresse, nous reproduisons ci-dessous quelques extraits de notre article du 16 avril 2013 qui avait permis de lancer l'alerte à Saint-Ouen:


Driss Aït-Youssef en services commandés à Saint-Ouen



Au moment où les aréopages politiques s'ébranlent en vue des élections municipales de 2014, il est utile de se remémorer les événements qui se sont déroulés à Saint-Ouen en 2008. Une saga palpitante qui illustre parfaitement les mœurs politiques qui régissent la république.

Nous allons vous raconter l'histoire de l'étrange liste "Ensemble pour Saint-Ouen" (EPSO), fondée par Driss Aït-Youssef, actuel président de l'ILV, et pilotée par des forces occultes venues d'ailleurs.

Le contexte de l'époque était celui d'une fin de règne de Jacqueline Rouillon, maire communiste de Saint-Ouen depuis 1999. Cette période d'incertitude annonçait une probable alternance politique. Historiquement communiste, la municipalité allait enfin passer à droite. Cela suscitait beaucoup d'inquiétudes, mais pas uniquement là où l'on pouvait le penser.

Les florissantes affaires des promoteurs immobiliers et des géants du BTP avec lesquels Mme Rouillon entretenait de fructueuses relations allaient-elles être perturbées à Saint-Ouen par de nouveaux arrangements? Le plan d'aménagement des docks risquait-il d'être remis en cause? De nouveaux décideurs allaient-ils émerger?

William Delannoy, l'adversaire de droite de la maire sortante était le grand favori des sondages. Il incarnait le renouveau d'une vie démocratique engourdie par le fatalisme de citoyens confrontés à une gestion contestée.

Cette situation, qui aurait dû réjouir la droite dans son ensemble, et tout particulièrement l'UMP, a déclenché au contraire une réaction paradoxale. Traité comme un paria, William Delannoy sera privé de tout soutien des appareils politiques. Bien pire, il sera victime d'un stratagème piloté par son propre camp politique pour lui barrer la route. Nous allons découvrir comment.

Le clan Pasqua est à la manœuvre et son expérience de faiseur de roi est avérée. Il lancera dès la fin 2007 son plan de déstabilisation politique.  Un casting de circonstances sera réalisé, il débutera par le recrutement de Driss Aït-Youssef, un "Insider" natif de Saint-Ouen.

Driss Aï-Youssef est électricien, et son parcours personnel est chaotique (lire notre précédent article), il fait partie de la cible électorale visée, il connait les leviers et les éléments de langage qui permettront de la manipuler à dessein dans les quartiers. Il connaît toutes les parcelles de la municipalité (...)

Pour la partie visible du dispositif, un pseudo dissident du camp de Jacqueline Rouillon sera recruté à son tour, Mamadou Keita, directeur technique à la mairie de Saint-Ouen. Peu charismatique mais dévoué et méritant, Il aura vocation à incarner le vent nouveau auprès de la cible des quartiers. Il possède quelques atouts, il connaît la maison, il est d'origine africaine, et il aura même été menacé d'expulsion à une certaine époque.

Le duo "Keit and Day" est né, il a pour mission de faire barrage à William Delannoy. Il exploitera l'engouement du moment pour la fameuse diversité promue par Nicolas Sarkozy avec des égéries comme Rachida Dati et Rama Yade. Driss Aït-Youssef veut aussi en être, sa soif insatiable de reconnaissance sociale est un puissant moteur, mais il n'a pas le niveau et il le sait. Peu importe, ses chefs ont la tête, il sera les mains et les yeux sur le terrain.

La liste électorale sera portée par une association politique dénommée "Ensemble pour Saint-Ouen" (EPSO), créée le 1er octobre 2007 par ses deux principaux fondateurs Driss Aït-Youssef et Mamadou Keïta, et une personnalité haute en couleurs, le médiatique avocat britannique Fiodor Rilov qui en rédigera les statuts publiés au JO sous le numéro d'identification W931004110. Ce dernier sera sollicité pour son charisme et son engagement communiste incontestable, il sera président du comité de soutien. Le casting est terminé, l'action va commencer.

Sur le plan pratique, des experts en stratégies électorales dotés de tous les moyens appropriés, tant financiers qu'opérationnels travailleront dans l'ombre. L'équipe constituée va se déployer sur le terrain pour contrer la progression de William Delannoy.

La liste "Ensemble pour Saint-Ouen" (EPSO) sera incarnée auprès des audoniens par Mamadou Keita comme partie visible de l'iceberg et Driss Aït-Youssef œuvrant dans les coulisses. Elle fera preuve d'efficacité grâce aux importants moyens dont elle disposera, au mécontentement ambiant et à la conjoncture nationale favorable. Elle mobilisera un électorat apolitique et abstentionniste par nature, ayant sincèrement l'impression de participer à une initiative citoyenne novatrice. Sur le plan de la stratégie politique, l'élargissement de la base électorale et la fragmentation artificielle de l'échiquier politique local redonnera toutes ses chances à Jacqueline Rouillon, car la liste EPSO ne sera aucunement un adversaire, bien au contraire comme nous allons le voir.

Tous les moyens seront employés pour neutraliser William Delannoy. Driss Aït-Youssef sera même désigné à la demande du clan Pasqua à un poste d'observation stratégique au Marché aux Puces de Saint-Ouen, fréquenté par une clientèle fortunée et appartenant à la jet set. Il y sera nommé responsable des équipes de sécurité pour "marquer à la culotte" et déstabiliser son adversaire désigné William Delannoy, président très influent des "puciens", les nombreux commerçants du marché.

Driss Aït-Youssef sera présent sur plusieurs fronts durant la campagne des municipales, faisant l'apologie de l'expression citoyenne, de l'émancipation de forces infantilisantes. Certaines de ses interventions étaient émouvantes, à en avoir la larme à l'œil. (...)
Il bénéficiera tout au long de la campagne de ressources abondantes. Nul ne saura quelle rémunération il aura perçu pour ses prestations?

La liste EPSO obtiendra 10,3% des suffrages exprimés au premier tour le 9 mars 2008. Sans aucune surprise, Mamadou Keita proposera immédiatement à Jacqueline Rouillon et dès les résultats du premier tour une fusion de leurs listes respectives.

Compte tenu de l'ambiguïté évidente de la candidature de Mamadou Keita, pilotée par les employeurs de Driss Aït-Youssef, domiciliés dans les Hauts de Seine. Elle refusera en fine politique, avec lucidité et clairvoyance cette offre compromettante ouvrant la voie à une "triangulaire" peu risquée en réalité.

Mamadou Keita appellera alors toujours sans surprise à faire barrage par tous moyens à William Delannoy au second tour. Le 16 mars 2008, Jacqueline Rouillon sera élue avec 50,84% des suffrages. Elle sortira vainqueur du scrutin grâce à la présence de la liste "Ensemble pour Saint-Ouen". La partie était terminée. L'abstention aura été très élevée, près de 50% au premier et second tour. Mamadou Keita obtiendra à l'issue du scrutin un poste au conseil municipal. (...)

À l'issue des élections municipales de 2008, et la mission accomplie, l'association EPSO entrera dans un sommeil profond, pour être réactivée un jour peut-être, qui sait? Son financement est resté pour le moment un mystère...

En synthèse, en 2008 la municipalité de Saint-Ouen évoluait naturellement vers une alternance politique à droite. Des forces occultes se sont mobilisées pour faire barrage à William Delannoy, candidat divers droite qui seul contre tous a obtenu 45% des suffrages dont il sera très fier. Driss Aït-Youssef, l'insider de Saint-Ouen, piloté par des mains expertes a contribué activement à la déstabilisation déloyale de William Delannoy dans le but de provoquer son échec.

La municipalité devait rester communiste pour préserver l'environnement des affaires immobilières de Saint-Ouen garantit par Jacqueline Rouillon, et tout particulièrement l'aménagement des docks. Il fallait aussi respecter certaines chasses gardées, et dans l'attente du renvoi d'ascenseur.

Les électeurs et comités de soutien de la liste EPSO apprécieront sans doutes d'apprendre qu'ils ont été manipulés par le clan Pasqua via Driss Aït-Youssef dans le cadre d'une mission destinée à maintenir avant tout le parti communiste aux commandes.

A l'issue des élections municipales, et à titre de récompense, Charles Pasqua recrutera Driss Aït-Youssef à son service personnel et sous sa protection en son royaume au Pôle Universitaire Léonard de Vinci en tant que "Conseiller du Président". (...)

Charles Pasqua le nommera ensuite président de l'Institut Léonard de Vinci, au salaire mensuel de 7000 euros. Son ex-partenaire de mission Mamadou Keita devra se contenter de revenus modestes pour son action citoyenne et son instrumentalisation .

Charles Pasqua conseillera plus tard à Driss Aït-Youssef, non sans humour lors d'une interview dans un quotidien en mai 2010, d'éviter de faire de la politique. Cela tombait bien, l'Insider était déjà carbonisé auprès des initiés suite à ses exploits à Saint-Ouen. (...)

Alors même qu'il maintiendra d'étroites relations avec les communistes de Seine Saint Denis, en tant qu'émissaire de circonstances au service de basses œuvres, d'autres missions plus médiatiques seront confiées à l'homme de Charles Pasqua, auprès de personnalités de droite, dont Jean Sarkozy et Brice Hortefeux.

Selon certaines personnes bien informées, ses fonctions à l'Institut Léonard de Vinci (ILV) ne seraient qu'une couverture, car ses tâches et missions n'auraient à l'évidence peu à voir avec l'enseignement supérieur.  (...)

SM 
(16 avril 2013)

samedi 29 juin 2013

Pôle Léonard-de-Vinci: vers une fin programmée

C'est décidé, à la fin de l'année 2013 au plus tard, le dossier de l'Association Léonard de Vinci (ALV) devra être clos au Conseil Général des Hauts de Seine (CG92).

Comme nous l'annoncions il y'a déjà plus de deux semaines, la menace se précise à l'encontre du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, les choses s'accélèrent, et la fin est proche. 

Pascal Brouaye
Président de l'ALV
Le vendredi 21 juin 2013 après-midi, à l'occasion de la séance plénière du Conseil général des Hauts de Seine (CG92), Patrick Devedjian a consacré l'échec de la Fac Pasqua. 

Il a désavoué publiquement le fameux plan stratégique qui devait sauver l'Association Léonard de Vinci en trois ans. 

Il a jugé ce plan proposé par Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès simpliste, non crédible et irréaliste. 
Nelly Rouyrès
Vice-Pdte de l'ALV

Il n'y aura donc plus de subventions à la hauteur de celles attribuées jusqu'alors. Il faut couper désormais le nœud gordien a-t-il dit. Cela n'est plus tenable, et sur ce point, la position de l'ensemble des élus toutes sensibilités politiques confondues est consensuelle...





Driss Aït-Youssef
Président de l'ILV
L'Association Léonard de Vinci, une image calamiteuse liée aux dérives de son géniteur

Certains font encore mine de s'étonner, pourquoi donc au cœur de La Défense, au contact direct des sièges sociaux des plus grandes entreprises, la Fac Pasqua n'a-t-elle jamais réussi à obtenir leur soutien, même minimaliste?  

La réponse est évidente: le risque d'image tout simplement. 


Charles Pasqua
Grand Architecte
Ce risque d'image est consubstantiel du Pôle Universitaire Léonard de Vinci depuis sa création, et aucun de ses dirigeants n'a jamais réussi à le maîtriser.  Son péché originel est d'avoir été engendré par Charles Pasqua, dans un contexte déjà polémique à l'époque. Nous nous souviendrons des scandales de la Société d'économie mixte du 92 (SEM92) qui avait bâti les locaux, l'attribution des marchés publics s'était faite dans des conditions suspectes. 

Dans l'esprit de l'immense majorité des gens, et à juste titre : Association Léonard de Vinci = Charles Pasqua.

Aucune entreprise, aucune institution n'a jamais accepté d'associer son nom à celui de Charles Pasqua impliqué dans pléthore d'affaires de justice; cette alliance aurait été beaucoup trop sensible, trop sulfureuse, trop risquée. Et notamment, sur des questions d'argent, il ne fallait même pas y penser, et cela est normal. 


Pôle Universitaire Léonard de Vinci
Le risque de se voir embarqué à son insu, dans des écueils et tourbillons médiatiques, aura toujours été omniprésent et important. Dans le meilleur des cas, seule la taxe d'apprentissage aura été octroyée, timidement pour ne pas heurter trop frontalement l'influent président de l'Association Léonard de Vinci par peur de représailles, mais pas davantage. 

L'ALV demeure une entité au fonctionnement trouble et irrationnel, nécessitant un maintien à bonne distance de sécurité: Association Léonard de Vinci  = Risque d'image = Danger.  

L'Association Léonard de Vinci est un outil de pouvoir pour exercer une pression politique

Malheureusement, la Fac Pasqua n'aura pas résisté au principe de réalité. Diriger et développer un établissement d'enseignement supérieur ne s'improvise pas, le niveau des étudiants est insuffisant, et leur coût prohibitif; et tout cela aux frais du contribuable des Hauts de Seine. 

La triste vérité est que l'objectif réel de Charles Pasqua n'a jamais été de bâtir un établissement performant, mais plutôt de se servir de celui-ci comme territoire, objet de pouvoir et moyen de pression via les étudiants eux-mêmes et leurs familles. 

C'est une minorité de privilégiés qui aura profité des incroyables rémunérations et indemnités de départ rendues possibles par les subventions du CG92, avec la bénédiction de Charles Pasqua, persuadé d'avoir tous les droits dans sa logique clientéliste et clanique.

Une nouvelle direction recrutée par Charles Pasqua lui-même, et Patrick Devedjian n'en est pas dupe

Patrick Devedjian
Président du CG92
Lors des débats en séance plénière du CG92, Patrick Devedjian a tenu à préciser que les nouveaux dirigeants de l'association Léonard de Vinci, Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès n'avaient été nommés, ni par lui, ni par le CG92, mais bien par les "opérateurs" eux-mêmes. De qui parlait-il au juste? Mystère, mais pas tant que cela.

C'était une manière élégante d'éclairer celles et ceux qui avaient encore des doutes face à ce ravalement de façade, orchestré pour tenter de donner le change.

Patrick Devedjian insistera fortement sur le fait qu'il ne se sent aucun devoir moral envers la nouvelle direction, Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès malgré les efforts désespérés de Jean-André Lasserre, élu socialiste de Courbevoie, pour valoriser leur action. Cela ne pouvait pas être plus clair.

Les échanges ont été filmés et sont accessibles au public. 
Séance publique du CG92 le 21 juin 2013

http://www.hauts-de-seine.net/votre-collectivite/les-decisions-de-lassemblee-departementale/les-retransmissions-des-seances-publiques-en-video/  

(voir séance plénière du 21 juin 2013 à partir de la 294e minute de la retransmission, pour le bilan des différentes interventions, et tout particulièrement à la 307e minute pour les commentaires éclairants de Patrick Devedjian).

La dure réalité sur l'ALV est très perturbante

Pourquoi Patrick Devedjian insiste-t-il tant sur les conditions de la nomination de Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès, et sur cette notion de devoir moral qui ne l'engage pas face à ces "nouveaux" dirigeants venus d'ailleurs?

Parce qu'en réalité, Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès ont été recrutés par Charles Pasqua lui-même, quelques temps avant son supposé départ en retraite fin 2012. Tout d'abord investis en tant que Directeur Général pour monsieur, et Directrice Générale adjointe pour madame, ils seront ensuite intronisés à la présidence de l'ALV à grand renfort de communiqués de presse. 

Il fallait laisser croire aux salariés du Pôle Universitaire Léonard de Vinci qu'une page se tournait et qu'ils allaient changer d'époque: Que nenni, il s'agissait bien d'une mise en scène!

Le cahier des charges qui leur a été présenté supposait certes de faire fonctionner l'établissement dans son ensemble avec plus de sérieux et de professionnalisme apparent, mais surtout en protégeant le système Pasqua et les membres du clan installés dans la place. La quête de subventions publiques allait se poursuivre de plus belle.

Les vieilles habitudes de Charles Pasqua ne se perdent pas, cynisme et provocation de la direction, et c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Le 21 juin, au moment même où se tenait la réunion publique du CG92, et durant les déclarations de Patrick Devedjian, Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès ont eu l'outrecuidance de publier publiquement  la liste des nouveaux membres du Conseil d'Administration* de l'ALV avec comme président d'honneur, devinez qui?... 

And the winner is : Charles Pasqua himself! 

Charles Pasqua
Always Winner
Cette information et ce geste ont été perçus comme une nouvelle provocation et une insupportable marque de cynisme de Charles Pasqua à l'égard du CG92 et de Patrick Devedjian. A l'évidence, l'homme est bien décidé à s'incruster, il ne lâchera pas la Fac qui porte son nom, la Fac Pasqua, un homme d'un autre temps au lourd casier judiciaire, assorti de multiples condamnations. 

Et c'est lui qui réclame toujours, toujours et encore des subventions.





Quelle image donne-t-on? mais de qui se moque-t-on? 

La ficelle était beaucoup trop grosse.



Un changement simulé dans la totale continuité du système

Ainsi, dans les faits rien n'a changé, Charles Pasqua est toujours là, il pilote toujours ses directeurs de façade Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès qui lui sont soumis corps et âme; quant à ses hommes de main, dont l'inénarrable Driss Aït-Youssef à la présidence de l'Institut Léonard de Vinci, ils œuvrent toujours en coulisses au service d'intérêts occultes. Alexandre Pasqua, le petit-fils, comme nous l'avons déjà annoncé, a quant à lui préféré rejoindre l'équipe dirigeante de SKEMA Business School, aux côtés d'Alice Guilhon. 

Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès font partie du clan Pasqua. Ils ont fait preuve d'une grave irresponsabilité en acceptant de prendre le risque de s'entourer et de s'afficher aux côtés de telles personnalités dans leur mission critique qui devait sauvegarder la structure et les emplois. La réalité est qu'il n'y a jamais eu de changement d'époque. C'était un leurre.

Patrick Devedjian
Président responsable
Patrick Devedjian, très bien informé, n'a pas été dupe du subterfuge, d'où sa décision pertinente et courageuse de tourner la page. Il ne se laissera pas abuser une nouvelle fois par Charles Pasqua et ses nervis après toutes ces années d'entourloupes et de tentatives de déstabilisation. 

Cela ne peut pas fonctionner, on ne peut reconduire en permanence une équipe qui perd. Car c'est bien d'une équipe incompétente dont il s'agit. 

Celle-ci est déjà à l'origine de près de 600M€ de pertes financières. 

Il faut arrêter et en sortir, enfin et vite!

Au mépris de toute morale, nous ne le redirons jamais assez, la présence arrogante et illégitime de Driss Aït-Youssef à la présidence de l'ILV et aux côtés de Pascal Brouaye et de Nelly Rouyrès est la preuve insupportable de ces dérives inacceptables. Cet homme de main de Charles Pasqua au passé sulfureux et au parcours académique ultra-light, ne fait que confirmer la vieille tradition de népotisme et de clanisme au Pôle Universitaire Léonard de Vinci. 

Tout cela se sait, et choque profondément  beaucoup de gens, y compris les sympathisants historiques. Plusieurs personnalités démissionnaires de l'ALV ces derniers mois ne le supportaient plus.

Les conséquences de cette irresponsabilité et de cette incurie sont tragiques…

Le 26 juin dernier, suite aux déclarations de Patrick Devedjian dans l'enceinte du CG92, Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès ont réuni l'ensemble du personnel pour lui faire part sans tarder du point de vue de la direction et des premières décisions. Les salariés du Pôle Universitaire Léonard de Vinci ont appris médusés qu'une sombre période de grande incertitude s'annonçait, qu'une "restructuration significative" allait être menée, ils étaient pourtant tous confiants jusqu'alors; ils pensaient recevoir de bonnes nouvelles. 

De manière très claire, cela signifie que de nombreux licenciements vont devenir effectifs dès les prochaines semaines. Les syndicats bien naïfs et peu actifs ces derniers mois, commencent seulement à prendre la mesure de la situation.

Direction Pôle Emploi
pour les victimes de l'incurie
Qui assumera la lourde responsabilité de ce naufrage qui fera de nombreuses victimes? Charles Pasqua, non jamais, certainement pas lui, les dirigeants protégés, non.

Mais ce seront les autres, toujours les autres qui paieront. Les personnes qui ont eu le tort de faire confiance, de croire les boniments des dirigeants de l'ALV. Ils vont devoir maintenant rejoindre les cohortes de demandeurs d'emploi en pleine crise économique.



Des perspectives impossibles à définir pour l'ALV, son modèle n'est pas viable, il ne l'a jamais été 

L'équation est pourtant d'une grande simplicité: Comment obtenir les financements de partenaires soucieux de leur réputation, et surtout du bon usage de leurs apports et investissements éventuels, comment assurer la pérennité des écoles dans le contexte que l'on sait, comment être tout simplement crédible? Mais il fallait un véritable projet, avoir une vision cohérente, et des dirigeants compétents. Dans la réalité, rien n'a jamais changé sur le fond? 

La Fac Pasqua demeurera durablement un puissant repoussoir, tant que Charles Pasqua et tous les hommes marqués de ses stigmates n'auront pas effectivement et définitivement quitté la place. Ces personnes incarnent l'arrogance, le népotisme d'une époque révolue. 

Leur incompétence et leurs manigances sont à l'origine du déclin et de l'échec constaté du Pôle Universitaire Léonard de Vinci. Un devoir de vérité s'impose. Le temps presse, les licenciements sont proches que ce soit à l'ALV ou à l'ILV. 




Et pendant ce temps-là, Driss Aït-Youssef simule toujours des activités, alors que l'Institut Léonard de Vinci (ILV) s'apprête à sombrer

Driss Aït-Youssef
Driss Aït-Youssef mène l'Institut Léonard de Vinci au dépôt de bilan, cette structure lucrative de l'Association Léonard de Vinci qui devait alimenter l'ALV en ressources financières, ne générera dorénavant plus aucun revenu pour cause de lourde incompétence de son ubuesque et égocentrique président. 

Driss Aït-Youssef, désigné fin 2011 contre toute logique par Charles Pasqua, son mentor et parrain, alors qu'il n'avait aucune légitimité à assumer cette fonction aura réussi à détruire l'édifice. 

Il a brisé nette la dynamique de développement de cet organisme de formation prometteur, revitalisé par Amin Khiari quelques années auparavant. Et tout cela au moment où la demande importante du marché de la formation continue laissait poindre tous les espoirs.

L'Association Léonard de Vinci n'aura jamais eu autant besoin de ressources financières, que sa filiale lucrative était censée générer, car elle avait bien été créée à cette fin. 

Là aussi, les décisions de Charles Pasqua se seront avérées d'une grande irresponsabilité, et avec de graves conséquences. C'est lui qui a nommé l'énergumène.

L'Institut Léonard de Vinci ne vaudra bientôt plus rien en termes d'image. Sa réputation annihilée par les errements de son directeur. 

Mairie de Saint-Ouen
En réalité, Driss Aït-Youssef est ailleurs, il est trop occupé par ses actions occultes sur sa terre natale de Saint-Ouen, les élections municipales de 2014 sont proches, les aréopages sont en marche, des perspectives d'affaires sont nombreuses, l'immobilier de Seine-Saint-Denis, les projets d'aménagement de Plaine Commune, ses excellentes relations avec Jacqueline Rouillon, Maire de Saint-Ouen qu'il a déjà soutenue grâce à la logistique du clan Pasqua (lire notre article précédent sur la liste EPSO)… 

Driss Aït-Youssef connait tout cela par cœur, il veut en profiter quel qu'en soit le coût humain, quels que soient les ravages qu'il aura causés au Pôle Universitaire Léonard de Vinci… L'ambition de l'électricien est sans limites, il est affamé. Les dégâts humains à venir ne le concernent pas. Il est toujours protégé par son parrain Charles Pasqua, président d'honneur de l'ALV, et par Pascal Brouaye et Nelly Rouyrès. Que cela est imprudent!

La réputation dans l'enseignement supérieur est le nerf de la guerre

En matière d'enseignement supérieur plus qu'ailleurs, la réputation est un actif extrêmement précieux à valoriser en permanence et à protéger par-dessus tout. Les dirigeants du PULDV et tout particulièrement son chef suprême Charles Pasqua ne l'auront jamais compris. Cela est dommage, et même tragique.

Pour eux seule la puissance et la soumission des hommes et des femmes importent , les étudiants et leurs familles ne fonctionnent pas ainsi heureusement. Car Il s'agit de leur avenir.

Samira Mbarek (Sociologue et journaliste)

(à suivre)

PS.: Je souhaite beaucoup de courage aux salariés du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, victimes collatérales innocentes de cet immense gâchis, pour les dures épreuves qui s'annoncent.

(*) Nouveau Conseil d'Administration (CA) de l'association Léonard-de-Vinci au 21/06/2013:
* Charles Pasqua (président d'honneur et fondateur du PULV)
* Pascal Brouaye (président), 
* Nelly Rouyres (vice-présidente et trésorière),
* Colette Lucien (secrétaire générale)
* Michel Allard-Couluon (CR2A) 
* François Barbier (consultant), 
* Catherine Blondel (consultante), 
* Noël Bouffard (Sopra group), 
* Guy Carrere (Cap consultants), 
* Yvan Chemama (iXCore), 
* Bernard de Froment (avocat), 
* Catherine du Chatelet (Humavia), 
* Eric Hayat (Steria), 
* Jean-François de Zitter (Lauréate international university France), 
* Vincent Taze-Bernard (président du bureau des anciens), 
* Sacha Lellouche (président du BDE),
* Olivier Zanette (secrétaire du comité d'entreprise). 

mardi 11 juin 2013

Driss Aït-Youssef: une menace qui plane sur le Pôle Universitaire Léonard de Vinci

Un gouffre financier où règne l'incompétence des chefs

La nouvelle est tombée le 13 mai dernier, l'Association Léonard de Vinci devra se contenter en 2013 de 5.4M€, soit la plus faible subvention du CG 92 de son histoire!  C'est un coup de tonnerre qui a réduit à néant les espoirs des dirigeants de la "Fac Pasqua" qui ne s'y étaient pas préparés, comme d'habitude. 



Pôle Universitaire Léonard de Vinci
Malgré cela, Pascal Brouaye son président tentera de sauver les apparences en médiatisant son plan de développement stratégique le 21 juin, par une conférence de presse qui s'annonce déjà décalée  par rapport à la dure réalité. Les risques de licenciements sont majeurs et les jeux semblent déjà faits. La marge de manœuvre est dorénavant trop étroite, et le timing trop serré!


L'émirat hyper-privilégié du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, fondé par Charles Pasqua a déjà englouti près de 600M€ d'argent public en pure perte selon des élus du CG 92. Il continue encore aujourd'hui d'absorber des subventions qui pourraient faire l'objet d'un bien meilleur usage. La lecture attentive du dernier rapport de la Cour des Comptes est parfaitement éclairante pour comprendre le fonctionnement du système.

Driss Aït-Youssef incarne le népotisme et l'incurie du clan Pasqua


Driss Aït-Youssef, un homme illégitime imposé par Charles Pasqua en récompense de services occultes

C'est dans ce contexte que la présence de Driss Aït-Youssef à la tête de l'Institut Léonard de Vinci (ILV) tient du scandale public. Cet individu d'une trentaine d'année à peine, au profil invraisemblable, malveillant et profondément sournois, ne possède aucune expérience de la fonction, ni de la gestion en général. De l'avis de tous, l'homme est notoirement incompétent

Désigné par favoritisme en récompense de services occultes, il est censé diriger cet organisme de formation créé en 2002, et qui avait comme vocation affichée, de générer des ressources dédiées à  l'autonomie financière de l'Association Léonard de Vinci. La belle histoire! Nos précédents articles ont déjà dévoilé la  personnalité du sujet et certains de ses états de services. 

Cet homme de main du fondateur, aux méthodes de voyou, ex-caïd de Seine-Saint-Denis, aura annihilé toute possibilité à venir d'une éventuelle contribution financière de l'ILV, dont le déclin annoncé pour cause d'amateurisme et d'incurie condamne l'Association Léonard de Vinci à davantage de dépendance vis à vis du contribuable.

Le poste stratégique de président de l'Institut Léonard de Vinci, qui devait générer une contribution vitale pour l'Association Léonard de Vinci, était bien au-delà de ses capacités. Il aura sublimé le fameux "Principe de Peter" qui théorise l'incompétence humaine. 


Le Principe de Peter, doctrine historique du Pôle Universitaire Léonard de Vinci
Dans la profession, les dirigeants d'établissements sont diplômés de grandes écoles, professeurs agrégés, docteurs en gestion, maitrisant plusieurs langues, etc... 

Mais non, avec le pedigree peu glorieux et reluisant qu'on lui connait, c'est à la tête de l'Institut Léonard de Vinci que Charles Pasqua a imposé Driss Aït-Youssef: là réside le scandale si préjudiciable, car cette incompétence va faire des victimes. 

Comment et pourquoi une telle décision a-t-elle été prise, et tout particulièrement dans un contexte si tendu et exigeant? Au titre de quelle rétribution spéciale? Seuls quelques initiés le savent.

Driss Aït-Youssef véhicule un risque d'image considérable à l'Institut Léonard de Vinci et fragilise l'Association Léonard de Vinci toute entière 

Au-delà de son caractère parfaitement incongru, le placement par favoritisme de Driss Aït-Youssef à la tête de l'Institut Léonard de Vinci, tient de la provocation et présente surtout un risque d'image considérable non seulement pour l'ILV, mais également pour l'Association Léonard de Vinci dans son ensemble, et même par extension pour le Conseil Général des Hauts de Seine, car dans les faits, c'est bien lui qui finance cette mascarade. Patrick Devedjian, son président devrait en être bien conscient, lui qui avait courageusement décidé de nettoyer les écuries d'Augias, la tâche n'est pas encore achevée. 
Patrick Devedjian a entamé le nettoyage des écuries d'Augias
Patrick Devedjian
Président du CG92

Par ailleurs, c'est malheureusement une opportunité inespérée pour la concurrence aguerrie de l'Institut Léonard de Vinci, beaucoup plus vigilante, elle, sur les critères de recrutement de ses dirigeants, en général triés sur le volet. Elle ne recrute pas n'importe qui. Les parcours doivent être exemplaires et inspirants pour les recrues et la communauté toute entière.

Pour tout étudiant ou professionnel soucieux de son avenir, opter pour une école de management est un choix décisif car les alternatives sont nombreuses. Le choix d'un Master ou d'un MBA spécialisé aura des répercutions durant une vie entière, tant positives que potentiellement négatives, voire préjudiciables. 


Ce n'est pas d'une simple ligne supplémentaire sur un Curriculum Vitae (CV) dont il s'agit, c'est bien la fierté d'adhérer durablement à une communauté qui est en jeu. 

C'est une carte de visite que l'on vient chercher à l'Institut Léonard de Vinci et dans toute école de management; se pose bien la question de sa valeur. Pour quelles raisons accepter de s'inscrire à un programme au rabais ou entaché d'anomalies impossibles à justifier.


Le plus important est d'adhérer
avec fierté à une communauté
Comment assumer son appartenance à une communauté dirigée avec arrogance et mépris par le sulfureux Driss Aït-Youssef, titulaire d'un Bac Pro d'électricien obtenu à 21 ans révolus au lycée professionnel Marcel Cachin de Saint-Ouen, après de nombreux échecs, au parcours éducatif parfaitement insuffisant, aux compétences médiocres et dont la présence à l'Institut Léonard de Vinci n'est due qu'au cynisme de Charles Pasqua, son mentor en récompense d'occultes services rendus? Cela n'est pas tenable pour tout étudiant qui ferait preuve d'un minimum de discernement.

Le message est même choquant, il s'oppose aux valeurs communément admises de la progression au mérite, de la recherche de performance et de l'excellence souhaitable. Oui, l'adhésion à un programme a des répercutions en termes d'image, lourdes d'implication sur une carrière professionnelle. Les nombreux classements internationaux sont là pour en témoigner.

Cela représente également un risque pour la réputation de tous les collaborateurs de l'Institut Léonard de Vinci et de l'Association Léonard de Vinci, pour les professeurs associés malgré eux à l'image sulfureuse de son président Driss Aït-Youssef. Cela n'est pas tenable d'être assimilé à des pratiques si contestables dans un tel panier de crabes. Cela peut laisser des traces indélébiles. 

Non, les programmes de MBA ne sont pas des Kebabs frites

Pour tout candidat avisé, il ne s'agit surtout pas de commettre d'erreur, et de prendre le risque de devenir la risée de ses pairs et tout particulièrement lorsque l'on est à la recherche d'un emploi. Tout se sait dans le monde professionnel, les gens se renseignent, interrogent les sources fiables. Avoir choisi l'un des MBA spécialisés de l'électricien de Charles Pasqua pourrait s'avérer bien cocasse, ou triste au choix...


Le scandale de cette imposture peut éclater à tout moment dans la presse. Comment gérer cette situation tandis que toutes ses économies auraient déjà été investies dans la formation, ou que son droit à la formation serait définitivement consommé? Il s'agit bien de montants considérables allant de 10.000 à 14.000 euros.

Car dans les faits, Driss Aït-Youssef est bien le patron à l'Institut Léonard de Vinci, des MBA et Masters spécialisés marketing internet, management de la santé, des achats, de la solidarité urbaine, du contrôle du risque, de la sécurité des réseaux numériques, de l'ingénierie du commerce sur internet, de la RSE, etc…

Les MBA Spécialisés de l'ILV ne sont pas des Kebabs frites...
Non, on ne commercialise pas des programmes de MBA ou de Masters comme des Kebabs frites dans la restauration rapide. 

Et là encore, certaines règles doivent être respectées, et notamment la conformité à un cahier des charges, car les services de la  Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) veillent.


Quel était donc le cahier des charges adressé à Driss Aït-Youssef par Charles Pasqua?  

Qu'en pensent les services de l'Académie de Versailles rattachée au Ministère de l'Enseignement Supérieur? 

Président de l'Institut Léonard de Vinci, disent-ils un peu de sérieux non!




Un système conçu pour pomper des subventions publiques sans contreparties

L'attribution de la subvention de 5.4M€ du Conseil Général du 92, au demeurant toujours très élevée compte tenu de la conjoncture économique défavorable, souligne avant tout l'échec d'une organisation qui n'aura jamais vraiment œuvré pour gagner son autonomie financière. 

La "Fac Pasqua" est ainsi depuis toujours totalement dépendante des fonds publics alloués par le Conseil Général des Hauts de Seine (92). Incapable de créer lui-même les ressources nécessaires, le clan Pasqua a toujours fait preuve d'une très forte addiction aux fonds publics. 


Driss Aï-Youssef est au coeur du dispositif sophistiqué d'aspiration de fonds publics au Pôle Universitaire Léonard de Vinci
Driss Aït-Youssef, facteur bloquant
Cette oisiveté choisie et entretenue a toujours été un moyen efficace d'aspirer les subventions publiques. C'est une véritable expertise que de créer les conditions de déficits chroniques qui prennent en otages les familles d'étudiants notamment en cours de scolarité. 

En cas de dépôt de bilan du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, c'est bien vers le Conseil Général du 92 et nulle part ailleurs que ces familles seraient orientées pour réclamer plus de ressources, avec des remous médiatiques difficiles à contrôler.

L'apparente incompétence des dirigeants du Pôle Universitaire Léonard de Vinci et de ses filiales est une posture parfaitement délibérée et exploitée depuis toujours. Elle aura été la règle, à de rares exceptions près. Tous tétanisés par le chef Charles Pasqua qui aura toujours exercé la réalité du pouvoir, ils se seront pour la plupart distingués, de manière très conciliante dans l'art de la dissimulation et de la simulation avec des salaires indécents aux seuls frais du contribuable. Pour certains experts, cette situation pourrait même être assimilable à de l'abus de bien social.

Un contraste saisissant avec tous les corps intermédiaires, salariés méritants de l'Association Léonard de Vinci, engagés depuis de nombreuses années dans la réalisation de leurs tâches quotidiennes, avec professionnalisme et détermination dans l'adversité. C'est l'absence de management sérieux et efficace qui aura été le plus gros handicap pour la performance de l'organisation et pour les salariés eux-mêmes.

Des solutions sciemment neutralisées et maintenues inopérantes 

Nous soulignons à nouveau qu'un dispositif était censé, au moins en théorie, réduire cette dépendance: la création en 2002 d'une société commerciale spécialisée dans la formation continue à destination des entreprises, son statut est celui d'une Société Anonyme Simplifiée (SAS), c'est l'Institut Léonard de Vinci (ILV) dirigé aujourd'hui par Driss Aït-Youssef. Il s'agit d'un marché au potentiel énorme que celui de la formation continue, et notamment à proximité immédiate des sièges sociaux des grandes entreprises de La Défense. 

Amin Khiari
Un dirigeant avait insufflé une nouvelle dynamique, Amin Khiari en 2008 à la tête de l'Institut Léonard de Vinci, brillant et volontaire, il redressera avec intelligence et savoir-faire cette société au bord du dépôt de bilan pour en faire un établissement reconnu et prestigieux. Amin Khiari deviendra ensuite directeur général de l'Association Léonard de Vinci en 2009. 


François Xavier Collineau a cédé sa place à Driss Aït-Youssef pour la somme de 100.000 euros!
François Collineau
Son successeur François Xavier Collineau consolidera l'édifice jusqu'à sa sortie négociée pour un montant de 100.000 euros au profit de Driss Aït-Youssef, ils seront tous deux ravis de l'opération. 

Un passage de témoin peu glorieuses comme on le sait. Amin Khiari avait été débarqué sans ménagement du Pôle Universitaire Léonard de Vinci quelques mois plus tôt, pour des raisons que nous découvrirons bientôt. 

La performance individuelle a toujours été perçue comme une menace au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, elle aurait pu affecter la captation de fonds publics. Quand cela prendra-t-il donc fin?

L'émergence de Driss Aït-Youssef pour annihiler l'œuvre de ses prédécesseurs


Driss Aït-Youssef optimisé grâce à PhotoShop, teint du visage éclairci, couleur des yeux modifiée, ses nombreuses cicatrices, stigmates de combats de rues, effacées…
Driss Aït-Youssef "optimisé"
Fin 2011, Driss Aït-Youssef surgira contre toute attente au poste de président désigné par Charles Pasqua; cela au moment précis où l'Institut Léonard de Vinci générait enfin une contribution historique au pot commun de l'Association Léonard de Vinci pour plus d'autonomie financière. Rappelons-le, électricien de son état, au profil burlesque et fabriqué de toutes pièces par son mentor, il est avant tout incompétent et parfaitement illégitime à ce poste. 

Illusionniste et beau parleur, il se fera passer dès sa désignation au Pôle Universitaire Léonard de Vinci pour le bras armé de son maître, ayant tous pouvoirs de maltraiter les salariés selon un agenda secret. 


Ne reculant devant aucun subterfuge, pour preuves quelques exemples: Driss Aït-Youssef ira jusqu'à se procurer un scooter noir de marque Yamaha qu'il utilise toujours aujourd'hui, immatriculé dans le département de Corse du Sud (2A), la terre de son mentor, alors qu'il réside en Seine-Saint-Denis… Cherchez donc l'erreur... Il diffusera des portraits de lui transformés par Photoshop, teint du visage éclairci, couleur des yeux modifiée, ses nombreuses cicatrices, stigmates de combats de rues, effacées… Mais à qui avons-nous réellement à faire, en définitive?

Son comportement de contremaître d'exploitation agricole, autoritaire et imbu de sa personne contribuera à détruire ce que ses deux prédécesseurs éclairés avaient construit avant lui, de nombreux prestataires et alliés historiques seront congédiés au Pôle Universitaire Léonard de Vinci du jour au lendemain. De nombreux interlocuteurs évoqueront en privé l'incongruité d'une telle présence à ces fonctions, au moment où les performances de l'Institut Léonard de Vinci devaient être salvatrices pour l'Association Léonard de Vinci, afin d'atténuer puis lever les dépendances aux subventions publiques.


Ministère des Finances - Bercy
Selon une ex-comptable de l'ILV qui l'a côtoyé durant plusieurs mois avant de jeter l'éponge, la seule et unique préoccupation, voire obsession, de Driss Aït-Youssef est la crainte d'un contrôle fiscal de l'Institut Léonard de Vinci. Il l'a dit lui-même à ses proches, car l'homme est vantard comme tout le monde le sait. Il aura oublié l'essentiel, assurer la pérennité de l'entreprise ILV qu'il mène actuellement à sa perte. 

Mais que craint-il donc vraiment? A-t-on des choses à cacher à l'Institut Léonard de Vinci? L'administration fiscale devrait-elle effectivement se pencher sur le dossier?.....

Le véritable patron de l'Institut Léonard de Vinci reste muet et regarde ailleurs…


Pascal Brouaye entretient les conditions du scandale
Pascal Brouaye
Pascal Brouaye est quant à lui devenu fin 2012, le nouveau et véritable patron de Driss Aït-Youssef, qu'il a pris sous son aile protectrice. En tant que nouveau président du conseil d'administration de l'Association Léonard de Vinci, il contrôle en réalité totalement sa filiale commerciale, la société anonyme simplifiée ILV, dont l'Association Léonard de Vinci est l'associé unique. Mais il a décidé de confirmer Driss Aït-Youssef dans ses fonctions, ayant sans doute décelé quelque talent à l'individu qui doit lui être utile; mais à quoi au juste et comment?

Pour de nombreux observateurs, il est bien étrange de constater, que depuis sa nomination, Pascal Brouaye affiche un désintérêt marqué à l'encontre de l'Institut Léonard de Vinci, dont il ne parle jamais ouvertement nulle part. Cela est d'autant plus surprenant qu'il doit assumer la plus faible subvention de son histoire, attribuée par le CG92 pour un montant de 5.4M€. Il eut été plus que judicieux d'activer en priorité tous les mécanismes pouvant mener à l'autonomie de l'Association Léonard de Vinci. Choisissant la seule voie des subventions, comme son prédécesseur Charles Pasqua, il n'a rien fait. Comment expliquera-t-il cette grave erreur d'appréciation et de jugement?

Des conséquences potentiellement très préjudiciables 

Nous le disions plus haut, l'Association Léonard de Vinci n'était certainement pas préparée à de telles restrictions budgétaires. Il n'y aura sans doute aucune contribution de l'Institut Léonard Vinci en 2013 du fait de l'incompétence de son dirigeant Driss Aït-Youssef incapable de saisir les opportunités du marché de la formation qui se chiffrent en millions d'euros, et surtout de mettre en œuvre les moyens adaptés. Les pertes de l'Institut Léonard Vinci devront être à nouveau couvertes par l'Association Léonard de Vinci, donc par des fonds publics venant du contribuable des Hauts de Seine : ce sera bien le comble absolu.


Il est d'ores prévisible que des salariés de l'Association Léonard de Vinci et de l'Institut Léonard de Vinci ont déjà à craindre la perte de leur emploi. 

Ils constitueront les victimes collatérales de ce théâtre d'ombres et seront les plus à plaindre. l'Institut Léonard de Vinci aurait pu, dirigé par un vrai professionnel, générer plusieurs millions d'euros de contribution. 

Quel est donc le mystère de l'ILV? Pourquoi tant de légèreté affichée des responsables!

Et pendant ce temps-là, les affaires continuent…


Alexandre Pasqua, chasseur de financemennts pour SKEMA Business School
Pour finir, vous apprendrez avec étonnement qu'Alexandre Pasqua, fils de Pierre-Philippe Pasqua et petit-fils de Charles Pasqua, ami intime et confident de Driss Aït-Youssef tel que ce dernier le prétend, est depuis quelques mois en mission rémunérée pour récolter des fonds destinés à... SKEMA Business School aux côtés d'Alice Guilhon, brillantissime présidente de l'école de commerce domiciliée elle aussi au Pôle Universitaire Léonard de Vinci. 

Alexandre Pasqua, intervient en tant que spécialiste de la collecte de fonds, il fallait oser… Alice Guilhon, Chevalier de l'Ordre National du Mérite, DEA de sciences de gestion, aura sans doute bien évalué les risques d'image que cela pouvait comporter pour son si bel établissement.

Pour information, Alexandre Pasqua a longtemps été l'un des animateurs les plus actifs du cabinet noir qui gère depuis toujours le Pôle Universitaire Léonard de Vinci avec la bénédiction de son grand-père Charles Pasqua. Eh oui, l'homme est encore dans les murs, exploitant le spectre de son aïeul. Serions-nous donc au cœur de la "92 Connection" décrite avec talent dans l'ouvrage de Jean-Paul Philippe et Noël Pons?


Driss Aït-Youssef et Alexandre Pasqua prépareraient-ils ensemble en coulisses quelque opération juteuse, par exemple la vente (à perte) de l'Institut Léonard de Vinci devenu une coquille vide, à un repreneur providentiel, sorti du panier (de crabes), et intéressé par la formation continue? 

L'Association Léonard de Vinci présidée par Pascal Brouaye se privera ainsi, par incompétence et tradition népotique, d'un outil efficace qui lui aurait permis au même titre que d'autres écoles de renom avant elle, de dégager les ressources nécessaires à son développement, de soulager le contribuable, et surtout de devenir autonome. Cela n'arrivera peut-être jamais!

Les affaires sont les affaires.  Wait and See...

Décidément, l'Institut Léonard de Vinci sent sacrément le soufre par la présence révoltante de Driss Aït-Youssef dans les murs, et des effluves nauséabonds se répandent dans les arcanes du Pôle Universitaire Léonard de Vinci.

Dans sa mission d'information au public, la presse nationale appréciera sans doute.



Samira Mbarek (Sociologue et journaliste)

(à suivre)


PS.: Un grand merci aux personnes toujours plus nombreuses qui nous écrivent pour apporter leur témoignage documenté afin que les valeurs, la justice et l'équité reviennent au Pôle Universitaire Léonard de Vinci.